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L'histoire du raisin remonte à 6000 ans avant J.C, puique l'on en trouve trace en Europe Centrale : Arménie, Azerbaîdjan et Georgie. Dans l’antiquité, le raisin se répand d’abord dans le nord de l’Afrique, où sa culture s’étend le long du Nil, sur les bords de la Méditerranée, mais aussi en Europe du Nord, Suisse et Allemagne. Ce n’est qu’aux environs de 600 av. J.C que les Phocéens, en créant Massilia (Marseille), implantent la vigne en Gaule.
Riche en symbole, il représente la vie dans les tombeaux des pharaons et devient la figure du culte de Dionysos dans la Grèce antique. La culture de la vigne est difficilement dissociable de l’histoire du vin, car il s’agit de son utilisation première. Longtemps utilisé à des fins viticoles, c'est au 16 ème siècle qu'il sera considéré pour d'autres usages.
En France, c'est François 1er qui fit entrer ces belles grappes à Fontainebleau.
Le "Raisin de Table" acquiert des lettres de noblesse et devint dessert du roi !
Fin XIXème , le secteur viticole français traverse une crise. Sous l'égide des viticulteurs en quête de nouveaux débouchés, la production dédiée au raisin de table, prend alors son plein essor. Il connaît au cours du XXème, un développement considérable lié, notamment, aux évolutions des moyens de transport et de commercialisation.
Les raisins, en raison de leur forte valeur énergétique, ont une place importante dans l’histoire. Ainsi dans l’antiquité, on attribue aux raisins secs, la victoire du général carthaginois Hannibal sur les Romains.
Il aurait fait traverser les Alpes à ses soldats en les nourrissant de raisins secs ! Tandis que Christophe Colomb, et les marins de la Niña, de la Pinta et de la Santa Maria auraient pris soin d’emporter des raisins secs avant d‘entreprendre la traversée de l’Atlantique.
Cette expression a pour signification : d’un air à la fois satisfait et mécontent ; d’un air à la fois sérieux et plaisant ; ou encore, de bonne et de mauvaise humeur, bien et mal…
Son origine viendrait que seuls les fruits secs, les raisins et les figues pouvaient être consommer durant le Carême.
Particulièrement prisés, les raisins étaient beaucoup plus chers aussi soupçonne-t-on que l’expression nous vient d’une vente subreptice de figues, moins onéreuses, et mélangées aux raisins ; le tout vendu à prix fort… Aucun texte ne vient toutefois conforter cette histoire. Quoi qu'il en soit, l’expression, à l’origine « moitié figue, moitié raisin » signifiait vraisemblablement « mêlé de bon et de mauvais » puis évolua. Le « moitié » devint « mi-» et le sens s’élargit.